Finance

Introduction

On date généralement le début de la finance modern en en tant que domaines d’étude et de recherche à 1958. C’est à partir de cette époque que cette discipline est devenue une sous discipline de l’économie en lui empruntant ses raisonnements formalisés et ses mécanismes d’optimisation.

Il existe plusieurs titres de finance :

  • Finance d’entreprise : elle consiste en la gestion financière des entreprises

  • Finances publiques : consiste au financement des collectivité publiques et des organismes sociaux

  • Finance de marché : secteur qui concerne le fonctionnement et les opérations sur les marchés financiers ou l’on s’échange des capitaux au comptant ou a terme

Marchés Financier

Un marché boursier est une place géographique ou non où l’on s’échange des capitaux au comptant ou a terme.

On en trouve 2 grandes catégories :

  • Marché organisés : ce sont des marchés avec des reglementations bien précises avec une chambre de compensation qui s’assure du bon dréoulement et la validité des opérations et transactions effectuées.

  • Marchés de gré à gré (OTC Over The Counter) : ce sont des marchés moins formels et non reglemntés ou 2 parties (opérateurs de marché) se metent d’accord pour acheter ou vendre des actifs à des prix négociés

Les différents marchés :

  • Marché de taux d’interet : ce sont les marchés de la dette qui se divisent en 2 sous catérgories :

    • Marché monétaire : pour les dettes à court terme (max 2 ans)

    • Marché obligataire : pour les dettes MT et LT

  • Marché des changes ou Forex : on y échange des devises les uns contre les autres

  • Marché actions ; ou l’on échange des actions

  • Marché des matières premières (commodities) : ou l’in s’échange des produits de consosmmations (riz, blé, energie…) ou des biens (or, argent…)

Composition d’une salle de marché

Front-Office (FO)

 : entité de la salle qui est l’interface directe, on y trouve :

  • Traders : c’est-à-dire les opérateurs de marché qui achetent ou vendent des titres financiers en prenant des positions sur le marché. Ils peuvendt être :

    • Speculateurs : ils anticipent les mouvements futurs du marché

    • Hedgers : traders qui essaient de se couvrir contre des mouvements défavorables du marché.

    • Arbitrageurs : ils profitent des failles du marché pour faire des bénéfices

  • Brokers : ce sont des intermédiaires qui prennent des positions

  • Market Maker : ils affichent des prix d’achat (bid) et des prix de vente (ask) ? Ils permettent de produire de la liquidité sur le marché

  • Sales : leur activité consiste en la vente ou l’achat de produits ou de services pour le trader. Ce sont des commerciaux du trader.

  • Le FO est composé en background également de :

    • La RD

    • Les équipes IT FRONT, qui effectuent les devs liés aux besoins du FO

    • La MOA qui est responsable du recueil des besoins et dela formalisation de ces besoins en cahier des charges

    • Une cellule d’analyse de risque qui evaluent les risques pris par le trader

Middle –Office (MO) : Assure la validation des opérations et l’enrichissement de ces opérations


BackOffice 

: responsable des traitements post marchés des opérations. Ces traitements interviennent avant la mise en place de l’opération cad avant son execution réelle sur le marché et arpès cette mise en place

Mise en place :

    • 1/ Confirmation : Lorsqu’une nouvelle opération est saisie par le Front Office, les deux contreparties engagées se ttansmettent des confirmations afin de valider l’ensemble des éléments des contrats (produits financiers, prix, date de début, devise, facturation…), l’objectif es de s’assurer que la banque et son client sont daccord sur les termes de l’opération.

Ces confirmations peuvent être échangées par fax, email ou swift, elles ont un caractère informatif et permettent par exemple de détecter une erreur humaine de saisie avant que l’opération n’ait été finalisée.

    • 2/ Règlement livraison / Delivery settlement : le règlement livraison conrrespond à la ralisation concète de ml’opératino. Dans le cas d’un achat d’actions par exemple, le BO doit :

      • Controler la bonne livraison des actions sur le compte titres adéquat

      • S’assurer que la somme correspondant à l’achat de ces actions a bien été livrée au vendeur

Une fois ces 2 échanges effectués, l’opération est dite dénoue. Ce processus est informatisé et automatisé vian l’envoi d’instructions SWIFTS. Dans des cas spécifiques comme par exemple en cas de fermeture marché approchant, il est possible pour le bakc office de saisir manuellement les instructions de reglèmenet livraison afin dacceler le processus.

Post mise en place


3/ Comptabilité / Accounting : lorsqu’une opération est dnouée sur le marché, il est nécessaire de transmettre cette information au système comptable de la banque.

Chaque soir des CRE (Comptes Rendu d’Evènements) vont donc être générés et transmis. Ils contiennent :

  • Les caractéristiques des opérations ayant eu lieu au cours de la journée

  • La liste de l’ensemble des opératios toujours en cours

Les systèmes comptables recoivent également un relevé des positions des comptes titres et espèces.

Une réconciliation est ensuite effectuée afin de s’assurer que toutes les opérations dénouées sont bien présentes en comptabilité. Le BO reàoit quotidiennement la liste des opérations en écart ; il s’agit de position à haut risque et les investigations sur la casue de leur existence sont menées en priorités.

4/ Facturation BIlling : Le BO est également en charge de la création, de l’envoi et du contrôle des facturations. Elles sont générées chaque moi et comparées ave la facturation transmise par le client. Un prêt de devise est par exemple associé à un taux d’ineret, caque mois le client s’engage à rembourser les intre^ts associés. La facturation est ainsi calculée prorata temporis selon le nombre de jours calendaires dans le mois.

5/ Gestion du Collatéral : Collatera Managemen : il s’agit de s’assurer que l’ensemble des opérations avec un client sont correctement couvertes, cad qu la banque à reçu un montant suffisant de collatéral por ne pas être soumise à un risque.

Un prêt d’actions ne se fait par exemple qu’én échange de collatéral en espèce équivalent à la valorisation des actions, au cas ou l client ne les rende pas a échéance. Chaque jour le montant du prêt est recalculé en fonction de la dernière valeur du marché, cotation en bourse et la baque peut demander un supplément de collatéral afin de couvrir la position.

6/ Gestion des opérations sur titres : Corporate action : Les opérations sur titres sont également controlées par le Back Office

Les plus fréquentes sont :

  • Les dividendes : versement de cash à un détenter d’action

  • Les bonus

  • Les divisions ou split : multiplication du nombre d’actions.

7/ Données de marché et référentiel(Static Data) : au sein du back office, un équipe est en général responsable des données de marché et de l’ensemble des données dites clients. Les sytèmes informatiques sont par exemple alimentées avec :

  • La cotation des actions, options, futures

  • Les taux de change

  • Les comptes titres et espèces des clients

  • Les contrats cadres

Les principaux metiers du BO concernent entre autres :

Titrisation : technique financière uqi consiste à transferer à des investisseurs des titres fianciers tels que des créances (bonds) etn les transformant en titres financiers émis sur les marchés de capitaux

Cash Management : Activité qui permet de gerer les flux entrants et sortants dasns une institution fiancière

Produits


Valeurs Mobilières

Les valeurs mobilières sont des titres éngociables interchangeables et fongibles, ils peuvent être côtés en bourse. Les deux grandes catégories de valeurs mobilières sont les actions et les obligations. Il existe d’aures telles que les certificats ou les bons de souscription.

Actions

Titres de propriétés émis par une société de capitaux, représentatifs d’une partie du capital de cette société. Il est remis en contrepartie d’un apport (en numéraire ou en nature) et donne à son propriétaire un droit à l’information sur la marche de la société, un droit de vote aux AG et si les résultats le permettent, un droit aux dividendes.

Obligations

Une obligation est un titre de créance sur la société ou collectivité (Etat, Département, Entreprises publiques…) émettrice. Le détenteur de ce titre reçoit un intérêt. Les obligations se répartissent en 2 catégories, les obligations courantes et les titres de créances négociables.


Obligation de taux

Titre de créance (dette) entre un emprunteur qui s’engage a rendre au preteur le montant que celui-ci a preté avec des interets périodiques. Une obligation peut être :

  • A taux fixe ; les interets périodiques sont réménérés à taux fixe

  • A taux variable : les interets sont remunérés au taux de référence du marché (EURIBOR par exemple)

  • A taux indexé : les interets sont remunérés à un taux indexé par un indice boursier

Swap de Taux


Un swap de taux est un contrat de gré à gré qui permet d'échanger um taux fixe contre un taux variable. En fait les 2 contreparties A et B simulent 2 opérations:

L'une où A prête à B le montant nominal du swap à un taux fixe

L'autre où B prête à A le montant nominal du swap à un taux variable, indexé sur un taux de marche


Ce type d'opération permet de se couvrir contre les fluctuations des taux. Par exemple une

société anticipant une baisse des taux peut transformer un endettement à taux fixe en un

endettement à taux variable: il lui suffit de trouver une contrepartie acceptant de lui payer le

taux fixe en échange du taux variable. Comme par ailleurs la société paie le taux fixe à son

créancier, tout se passe dès lors comme si elle avait emprunté à taux variable.

Caractéristiques

Les principales caractéristiques d'un swap sont:

Le montant nominal: c'est le montant du capital servant de base au calcul des intérêts, cette Somme n'est en fait jamais échangée

Le rôle de L’établissement: payeur du fixe ou payeur du taux variable

La date de départ du contrat, qui n'est pas nécessairement la date de négociation

La durée du contrat

La valeur du taux fixe, la base de calcul et l'échéancier des versements

Forward


Négocié sur les marchés OTC.

Prêt/Emprunt de titres

C’est un contrat dans lequel 2 contreparties s’entendent pour se preter des titres en échanges d’espèces ou d’autres titres.

Le prêt Titres est associé à une rémunération, la facturation qui est paté génélralement en début de mois.

Le preteur recalcule cahque jour la valeur du prêt qu’il a autorisé et en se basant sur la valeur boursière des actions, il peut demander à l’emprunteur un supplément de collatéral.


REPO

Le REpurchase Agreement est un type de contrat ressemblant au prêt/emprunt. Dans ce cas il s’agit d’uene vente de titres au comptant et d’un rachat de ces titres à terme. Le montant en espèces du rachat est décidé ds le début de l’opération.

Future

Un future ou contrat à terme est un contrat standardisé négocié sur un marché organisé

permettant de s'assurer ou de s'engager sur un prix pour une quantité déterminée d'un produit donné (le sous-jacent) à une date future. II existe toute une panoplie de contrats dont les caractéristiques sont predeterminées en fonction des besoins exprimés par les agents économiques :


Le sous-jacent peut être une matière première (commodity) : blé, pétrole, métaux... ou un instrument financier : taux, cours, indice boursier...

La quantité (dans le cas des commodities) ou le nominal (produits financiers)

Le mode de cotation (en pourcentage ou en valeur)

La variation minimale du prix (le " tick ")

Les échéances

Le mode de liquidation : par livraison du sous-jacent (le moins fréquent) ou en cash

FRA Future Rate of Agreement


Un FRA ou Future Rate Agreement est un contrat à terme de gré à gré par lequel le vendeur

du FRA garantit à l'acheteur, au terme d'une période donnée, la période de couverture, un taux négocié, le taux garanti, pour un emprunt d'un montant et d'une durée negociés.


Au terme de la période couverture, le vendeur verse à l’acheteur le différentiel d’interets entre le taux de marché et l taux négocié, appliqués au montant et à la durée de l’empriunt sous-jacent. Si cette différence est négative, c’est-à-dire que les taux de marché ont baissé, c’est l’acheteur du FRA qui paie la différence au vendeur.


On voit que l’opérateur qui cherche à se couvrir contre une hausse des taux (position emprenteuse à terme) se portera acheteur d’un FRA. A l’inverse celui qui se cherche à se couvrir contre une basiss de taux (position prêteuse) se portera vendeur.


Exemple :

Négociation d’un FRA d’un montant notionnel 1MEURO pour une période garantie de 3 mois, au taux garanti de 5%. A l’échéance, le taux ) 3 mois du marché vaut ,5%. Le vendeur vers à l’acheteur le différentiel d’interets, soit 1 000 000 * (5.5 – 5) * 90 /360 = 1250 EURO. L’acheteur emprunte sur le marché à 5,5% mais la différence payée par le vendeur lui assure les conditions souhaitées soit 5%.


Les Options


Un obligation est le droit, mais non l’obligation, d’acheter ou de vendre une quantité donnée d’un actif sous-jacent à un prix determiné à une date prédterminée ou avant cette date.

Les produits optionnels se divisent en 2 grandes classes :

  • Les vanilles

    • Call / put

    • Dérivés de taux

      • Cap

      • Floor

      • Swaption (option sur swap lorsque la valeur du sous jacent dépasse un strike, on exerce le swap sousjacent, sinon on ne l’exerce pas et on perd la prime)

    • Dérivés de crédit : qui permettent de se couvrir contre le risque de crédit

  • Les Exotiques

    • Produits + complexes mais organisés selon les memes familles

    • Call / Put a barrière


  • Un option d’achat (droit d’acheter l’actif sous-jacent) s’appelle un call

  • Une optin de vente (droit de vendre le sous acanet) s’appelle un put

  • La somme versée par l’acheteur de l’option au vendeur s’appelle la prime.

  • Le prix determiné à l’avance est le prix d’ »exercice » (en anglais « le strike »)

  • La date d’échéance s’appelle aussi date d’exercice. Apres cette date l’option cesse d’exister.

  • Lever ou exercer son option consiste pour l’acheteur à faire jouer son droit d’acheter ou de vendre.

Calendriers :

  • Un option qui peut être exercée à n’importe quel moment avant la daté d’échéance est dite option « à l’américaine ».

  • Une option qui ne peut etre exercée qu’à la date d’échéance est dite option « à l’européenne »

  • Les options bermudiennes peuvent être exercées à des dates précises de la vie de l’option.


Warrants


Un warrant se définit comme le droit d’acheter ou de vendre un actif financier dans des conditions de prix et de durée définies à l’avance. Ainsi , le call warrant donne le droit d’acheter un sous-jacent donné à un prix fixé (prix d’exercice) jusqu’à une date donnée (l’échéance). L’acheteur du warrant dispose donc d’un droit, qu’il a payé, sur le support.


Cap et Floor


Un Cap est un contrat de gré-a-gré entre deux contreparties qui permet à son acheteur de se couvrir contre une hausse des taux d’interets au dela d’un niveai déterminé (taux plafond ou t’aux d’exercice, le strike), moyennant le paiement immédiat d’une prime.

A chaque constat, si le niveau du taux variable constaté est supérérieur au prix d’exercice, l’acheteur du Cap recoit du vendeur le différentiel de taux, appliqué au montant nominal et rapporté au nombre de jours de la période d’interet.


Un Floor est un contrat de taux d’interets qui moyennnat le paiement d’ue prime, permet à son acheteur de se couvrir ou de tirer profit d’une baisse des taux monétaires en deça d’un certain niveau (taux plancher ou taux d’exercice).


A chaque constat, si le niveau du taux variable constaté est inférieur au taux d’exercice, le vendeur verse à l’ahceteur la différence entre les deux taux. Ce différentiel de taux est appliqué au montant nominal et rapport au nombre de jours exact de la période d’interets.

L’interet des caps et des floors est évidemment d’offrir une couverture contre un sens de variation particulier des taux d’interets. A l’inverse les FRA, Futures et Swaps, permettaient de se couvrir contre toute variation des taux (hausse ou baisse).


Dérivés de Crédits


Un dérivé de crédit est produit dérivé dont le sous-jacent est un actif de type crédit, c’est-à-dire une créance ou un titre représentatif d’une créance (olbigation). Le but du dérivé de crédit est de transferer les risques (et tout ou partie des revenus) relatifs au crédit, sans transferer l’actif lui-même.


Un dérivé de crédit permet à l’acheteur de protection de transfere le risqu lié à un actif de type crédit (dont il est ou non le détenteur) à une ou plusieurs contreparties, les vendeurs de protection.


Credit Default Swap

Un CDS est un contrat par lequel un vendeur de protection s’engage, contre le paimenet d’une prime, en cas d’évènement affectant la solvabilité d’une entité de référence , à dédommager l’acheteur.

Caractéristiques

Sens (direction) : le sens s’entend par rapport à la protection. L’achat de CDS engage donc à verser la prime et à livrer l’actif sous-jacent en cas de défault de l’entité de référence et de nouvement physique. La vente de CDS engage à dédomagger la contrepartie du contrat en cas de défaut de l’entité sous –jacente.


Contrepartie : Les CDS étant des contrats de gré à gré, la contrepartie est toujours connue. A noter que l’acheteur de protection, s’il limite son risque par rapport à l’nétité de référence devient exposé au risque sur le vendeur de protection. C’est ce qu’on appelle le risque de double défautl (débiteur et garant du débiteur).

Convention cadre : comme tout contrat de gré à gré, les CDS se négocient sous une convention cadre qui définit l’nemselbe des conditions non économiques (légales et opérationnellesà du contrat. La convention cadre la plus utilisée etr celle de l’ISDA (International Swap and Derivatives Association).

Entité de référence : L’entité de référence est un émetteur qui eut etre de toute nature, corporate, banque, état…

Actif sous-jcanet : l’actif sous-jcanet est l’emprunt émis par l’entité de référence. Il peut s’agit d’une créance commerciale ou bien d’un titre obligataire.

Nominal : c’est le montant total garanti par le CDS

Maturité : date d’échéance du contrat

Evènement de crédit (credit event) : il s’agit du ou des évènements entamant la solvabilité de l’entité de référence et qui sont donc susceptibles de déclencher le règlement du CDS. Ils sont selectionnés par les parties lors de la négociation du contrat parmi les évènements standard proposés par l’ISDA :

  • Bankruptcy

  • Obligation acceleration

  • Obligation default

  • Failure to pay

  • Repudiation / moratorium

  • Restructuring

Collaterised Debt Obligation


La CDO est un produit financier qui s’est réellement développé fin 90 début 2000. Les CDOs sont des titres représentatifs de portefeuilles de créances bancaires ou d’instruments financieres de nature variée. Au même titre que la titrisation et les dérivés de crédit, ces produits de finance structurés, sont issus de montages complexes, répondant à différents besoins tels que réduire les couts de refinancement, exploiter des opportunités d’abitrage et surtout se défaire du risque de crédit. Toutefois, quelle que soit leur forme, les CDOs ont en commun d’être émis en différentes trancges de la même façon que l’on titrise une créance. Ainsi l’émetteur vend aux investisseurs des produits plus ou moins risqués selon la tranche choisie.


Le CDO est surtout un instrument de transfert du risque de crédit. Il facilite la redistribution de ce risque au sein ou en dehors de la sphère bancaire et financière. Son marché est en forte croissance et on trouve à présent des CDO square ou créé (CDO de CDO) et même des CDO cubiques (CDO de CDO de CDO).


Caractéristiques

La prime du Cap (respectivement Floor) est exprimée en pourcentage du nominal initial. Elle est payée à la conclusion de l’opération. Un Cap (Floor) acheté peut être revendu avant l’échéance, ce qui donne lieu au versement d’une prime par l’acheteur, dont le niveau dépend des conditions du marché. Un contrat de Floor peut être annulé à n’importe quelle date à des conditions dépendantes du marché.

Ces opérations sont régies par la convention cadre AFP (avec annexe spécifique ) ou ISDA.


Lors de la conclusion de l’opération, les contreparties conviennent des caractéristiques du Cap (Floor) :

  • La devise

  • Le montant nominal sur lequel portent les intérêts. En général, il est d’au minimum 1 ME ou la contre valeur en devise, et il peut varier au cours du temps selon un échéancier prédéterminé

  • L’acheteur et le vendeur de l’option

  • La référence variable Libor, Euribor…

  • La durée (de 1 mois à 10ans et plus)

  • Le taux d’exercice

  • La périodicité des flux (date de conclusion, date de départ, dates de constatation du taux variable et dates de paiement du différentiel de taux).

  • La prime



Types de risques financiers

Risque de marché

Risque de contrepartie

Le risque de contrepartie, c'est le risque que la partie avec laquelle un contrat a été conclu ne tienne pas ses engagements (livraison, paiement, remboursement, etc.).

Pour une banque, c'est le risque que ses clients soient dans l'incapacité de rembourser leurs emprunts, ou qu'une autre banque avec laquelle elle a des opérations en cours (correspondant bancaire) sur le marché interbancaire soit défaillante ;

Risque de taux

Le risque de taux, c'est le risque des prêts-emprunts. C'est le risque que les taux de crédit évoluent défavorablement. Ainsi, un emprunteur à taux variable subit un risque de taux lorsque les taux augmentent car il doit payer plus cher. À l'inverse, un prêteur subit un risque lorsque les taux baissent car il perd des revenus.

Pour une banque, c'est le risque que l'évolution des taux du marché conduise à un coût de rémunération des dépôts supérieur aux gains générés par les intérêts des prêts accordés ;

Risque de change

Le risque de change, c'est le risque sur les variations des cours des monnaies entre elles. Risque sensiblement lié au facteur temps ;

Risque de liquidité

Le risque de liquidité, c'est le risque sur la facilité à acheter ou à revendre un actif. Si un marché n'est pas liquide, vous risquez de ne pas trouver d'acheteur quand vous le voulez ou de ne pas trouver de vendeur quand vous en avez absolument besoin. C'est un risque lié à la nature du sous-jacent (de la marchandise) mais aussi à la crédibilité de l'acheteur-vendeur. En effet, il est facile d'acheter ou de vendre un produit courant à une contrepartie de confiance, mais plus difficile avec un produit très spécialisé. C'est la liquidité de ce produit. De plus, si l'acheteur/vendeur n'est pas crédible, le risque de contrepartie pour les éventuels fournisseurs/clients les dissuade de traiter. L'acheteur/vendeur est en risque d'approvisionnement : en risque de « liquidité. »

Pour une banque, c'est le risque de se trouver dans l'incapacité de faire face à un retrait massif des dépôts par les clients. Si ce risque est susceptible de s'étendre de proche en proche entre les banques (effet domino), notamment du fait, soit de l'assèchement des financements interbancaires, soit de contagions psychologiques entre déposants, on parle de risque systémique ;

Risque météo

Le risque météo, c'est le risque de perte potentielle de chiffre d’affaires ou de profit due aux variations de la météo. Il concerne les quatre grandes familles climatiques que sont la température, les précipitations, l’ensoleillement et le vent. Le risque météo ne concerne que les variations ordinaires de la météo. Il s’agit de l’impact potentiel sur la performance d’une entreprise, d’une anomalie météo, c’est-à-dire de la fluctuation autour de sa valeur moyenne. En météorologie, la moyenne (appelée aussi la normale) est en général calculée sur 30 ans;

Risque pays

Le risque pays : au sens strict, le risque pays correspond à la probabilité qu'un pays n'assure pas le service de sa dette extérieure. D'autre part, si un paysconnaît une crise très grave (guerre, révolution, faillites en cascade, etc.) alors même les entreprises « de confiance », malgré leur crédibilité, vont se retrouver en difficulté. C'est un risque de contrepartie lié à l'environnement de la contrepartie ;

Risque opérationnel

Le risque opérationnel : Le risque opérationnel pour les établissements financiers (banque et assurance) est le risque de pertes directes ou indirectes dues à une inadéquation ou à une défaillance des procédures de l'établissement (analyse ou contrôle absent ou incomplet, procédure non sécurisée), de son personnel (erreur, malveillance et fraude), des systèmes internes (panne de l'informatique,...) ou à des risques externes (inondation, incendie,...);

Risque idiosyncratique

Le risque idiosyncratique : en gestion de portefeuille, le risque idiosyncratique est le risque lié à une position en particulier. Plus un portefeuille est concentré, moins il y a de positions, plus ces positions sont importantes et plus le risque idiosyncratique est élevé ;

Risque de base

Le risque de base, lié à l'évolution d'un cours sous-jacent par rapport à celui de sa couverture (put, contrat futur…). Cette dernière n'étant pas toujours parfaitement adaptée, un écart entre les prix peut se créer, ce qu'on appelle la base.


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